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Also known as: Style colonial, Maison traditionnelle, Maison à deux niveaux
Les noues, lucarnes et détails d’avant‑toit peuvent concentrer l’eau de fonte lors de barrages de glace. Ce mouillage répété peut humidifier le fascia/la planche de rive et les cavités murales—idéal pour des nids satellites de fourmis charpentières dans le bois ramolli (elles creusent le bois, elles ne le mangent pas).
Voir les détails du ravageur →En hiver, l’effet de cheminée aspire l’air au niveau de la fondation et de la solive de rive—transformant de petits jeux autour des services en véritables points d’entrée. Une fois à l’intérieur, les souris suivent les colonnes de plomberie et d’autres gaines pour atteindre les étages et le grenier; dans les maisons plus anciennes à ossature « balloon », les cavités murales peuvent agir comme un ascenseur caché.
Voir les détails du ravageur →Les avant‑toits et les vides de murs d’une maison à deux étages offrent des abris : certaines guêpes jaunes construisent des nids exposés sous les soffites, tandis que les espèces cavernicoles peuvent nicher dans les murs ou les solives via de petits jeux au revêtement ou aux détails d’évacuation. L’activité peut apparaître loin du nid (y compris à l’étage).
Voir les détails du ravageur →À l’automne, les mouches à grappes recherchent des vides abrités (grenier et hauts murs) pour hiverner. Elles entrent près des soffites, évents et joints qui fuient, puis ressortent lors des redoux d’hiver—souvent près des fenêtres et luminaires à l’étage.
Voir les détails du ravageur →En saison de chauffage, une maison à deux étages agit comme une grande cheminée. L’air chaud monte et s’échappe par les fuites en haut de l’enveloppe (trappe du grenier, pénétrations au plafond, luminaires encastrés, boîtiers de ventilateurs). Cette perte crée une dépression au niveau le plus bas, qui aspire l’air de remplacement à travers la fondation, la solive de rive et les entrées de services.
Pourquoi c’est important pour les ravageurs :
1. Les fuites au sous‑sol deviennent des points d’aspiration. Même de petits espaces peuvent faire entrer des souris, des rats et des envahisseurs occasionnels qui aiment l’humidité.
2. Les fuites en haut peuvent diffuser de l’air chaud (et des odeurs). Cela rend les points d’entrée près du toit plus « repérables » pour certains insectes (et d’autres ravageurs qui cherchent le grenier).
Priorités d’étanchéité à fort impact :
1. Sceller d’abord le plan du grenier (trappe/escaliers escamotables, boîtiers de ventilateur, colonnes de plomberie et autres pénétrations au plafond).
2. Ensuite, sceller la solive de rive et toutes les pénétrations au niveau de la fondation (arrivée d’eau, électricité, prises d’air/évacuations).
3. En présence d’un garage attenant, s’assurer que le mur/plafond entre le garage et la maison est continu et bien étanche.
Bonus : Dans les régions à risque, réduire les fuites d’air au bas aide aussi à limiter l’entrée de gaz du sol—envisager un test de radon de longue durée durant la saison de chauffage.
La conception à deux étages crée de longues voies cachées. Dans les maisons à ossature « platform » (courantes après les années 1950), chaque plancher agit comme un arrêt : les cavités sont interrompues à chaque niveau. Les ravageurs peuvent tout de même monter en suivant des « autoroutes de services » là où les corps de métier ont percé l’ossature—colonnes de plomberie, fils électriques, gaines de conduits et trous surdimensionnés jamais scellés.
Dans les maisons plus anciennes à ossature « balloon », les cavités de murs extérieurs peuvent être continues du sous‑sol au grenier si les coupe‑feu (fire blocking) sont absents ou ont été retirés lors de rénovations. Cela facilite beaucoup la circulation des souris et des guêpes cavernicoles.
Ce qu’il faut rechercher :
1. Espaces non scellés autour des tuyaux et câbles au sous‑sol, sous l’évier et derrière les vanités.
2. Activité (bruits, passages) qui suit les cuisines et salles de bain (emplacements classiques de gaines).
3. Détails de revêtement lâches qui mènent jusqu’aux soffites—les profils de coin en vinyle, souvent creux, peuvent agir comme des canaux verticaux protégés.
Stratégie d’étanchéité : Prioriser des matériaux durables et résistants aux rongeurs (grillage métallique, solins) et des scellants compatibles, et rétablir les coupe‑feu/arrêts coupe‑fumée quand les murs sont ouverts.
L’enveloppe haute (soffite, fascia/planche de rive et évents) est l’endroit où la météo et la biologie se rencontrent. Au Canada, le gel‑dégel et les charges de neige peuvent déformer des panneaux de soffite, abîmer les grillages et ouvrir de petits jeux difficiles à voir depuis le sol.
Ventilation et grillage : Le grenier a besoin d’entrées/sorties d’air pour contrôler l’humidité et réduire le risque de barrages de glace, mais chaque ouverture de ventilation doit être protégée par un grillage durable et maintenue en bon état.
Barrages de glace et humidité : L’air chaud qui fuit vers le grenier fait fondre la neige. L’eau regèle aux avant‑toits froids, puis refoule sous les bardeaux et humidifie la planche de rive et les cavités murales. Le bois humide de façon répétée favorise les nids satellites de fourmis charpentières et d’autres problèmes liés à l’humidité.
Conseil d’inspection : Miser sur une inspection sécuritaire—jumelles, zoom, ou inspection professionnelle pour les avant‑toits élevés est souvent plus prudent que des montées répétées à l’échelle.
Si des oiseaux ou des chauves‑souris utilisent le grenier/les avant‑toits, l’exclusion est généralement une intervention spécialisée et réglementée—faire appel à un spécialiste en exclusion faunique.