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Also known as: Maison de ville, Maison mitoyenne, Maison en bande, Maison en rangée en copropriété
Les maisons en rangée combinent des murs partagés et de nombreux vides dissimulés (espaces au mur mitoyen, cavités de solives, gaines de services). Une souris n'a besoin que d'une petite ouverture et peut se déplacer d'une unité à l'autre sans être vue.
Voir les détails du ravageur →Les rats exploitent les défauts de fondation et les pénétrations de dalle, surtout lorsque les rangées partagent une dalle, ont des raccords de drain vieillissants ou des réservations de plomberie non scellées. Les unités de bout et celles près des zones d'ordures subissent souvent plus de pression.
Voir les détails du ravageur →Les colonnes de plomberie partagées, les jonctions de toiture et les gaines du mur mitoyen peuvent cacher de petites fuites qui gardent le bois humide. Les fourmis charpentières ne mangent pas le bois, mais elles creusent le bois humide et peuvent s'étendre dans des systèmes muraux connectés.
Voir les détails du ravageur →Les développements de maisons en rangée ont beaucoup de béton et d'asphalte (entrées, trottoirs, dalles partagées). Les fissures, joints de dilatation et surfaces pavées plus chaudes favorisent la nidification et l'accès aux bords de fondation.
Voir les détails du ravageur →Les fondations des maisons en rangée au Canada ne sont pas statiques : les cycles gel-dégel et les mouvements du sol peuvent ouvrir des fissures et des joints avec le temps. Dans une longue rangée, les unités de bout et les unités centrales peuvent bouger différemment (couverture de neige, nivellement, humidité du sol), ce qui augmente les risques de fissures en escalier dans le béton ou le bloc.
Pourquoi c'est important : les rongeurs n'ont besoin que de peu. Une souris peut entrer par une ouverture d'environ 6 mm, et un rat peut utiliser une ouverture d'environ 20 mm. Une fissure qui semble mineure l'été peut s'élargir l'hiver lorsque le béton se contracte et que le sol est gelé.
La réalité de la “dalle anti-rongeurs” : la plupart des sous-sols modernes ont une dalle de béton, mais les points faibles sont les pénétrations et les réservations non finies.
Endroits prioritaires à inspecter : - Colonne d'égout principale et réservations de plomberie (les vides sont souvent remblayés au lieu d'être scellés) - Tuyau de mitigation du radon (si présent) : le capuchon doit être bien ajusté et scellé - Pénétrations de services à travers la dalle/la fondation (câbles, conduites, drain de condensat)
Note régionale : dans des rangées plus anciennes à Montréal (plex/maisons), les fondations de moellons/pierre avec mortier à la chaux peuvent devenir poreuses avec les décennies. Une pression de rats persistante est souvent un problème de structure, pas seulement de piégeage.
Les maisons détachées ont une seule enveloppe. Les maisons en rangée ajoutent un mur mitoyen : une interface partagée qui relie les unités en une structure continue. Du point de vue de l'IPM, une rangée peut se comporter comme une “super-structure” : des ravageurs peuvent passer d'une unité à l'autre sans jamais être vus dans une pièce.
Anciennes rangées en brique (époque victorienne) : poches de solives - Les solives de plancher étaient souvent insérées dans des poches dans la maçonnerie du mur mitoyen - Avec le retrait du bois et le tassement de la maçonnerie, des espaces se créent autour des extrémités de solives - Ces poches peuvent s'aligner entre unités et former des voies latérales cachées pour les souris
Murs mitoyens modernes : espaces acoustiques et gaines de services - Les murs à double ossature incluent souvent un espace d'air pour l'acoustique - Cet espace peut devenir un “puits” protégé du sous-sol à l'entretoit s'il est compromis - Les colonnes de plomberie, conduits et prises dos à dos multiplient les pénétrations
Scellants et scellement coupe-feu - Le scellant acoustique et la mousse expansive standard sont des barrières à l'air, pas aux rongeurs - Pour les pénétrations, utiliser un système coupe-feu testé et ajouter une exclusion mécanique (grillage cuivre/inox) là où les rongeurs sont un risque
Même des ravageurs non structurels (comme les punaises de lit) peuvent se déplacer via des conduits et des boîtiers électriques dos à dos : la coordination est essentielle.
Beaucoup de maisons en rangée au Canada utilisent un parement de brique (placage) et des façades articulées. Ces assemblages gèrent bien l'eau, mais ils créent aussi des “ouvertures nécessaires” que les ravageurs peuvent exploiter.
Barbacanes (trous de drainage) de brique (ne pas calfeutrer) : - Les barbacanes évacuent l'eau et aident la cavité murale à sécher - L'ouverture est souvent assez grande pour des insectes et, parfois, des souris - Utiliser des protège-barbacanes ou des inserts en grillage qui maintiennent le drainage
Cavités derrière le parement dans une rangée : - Si des ravageurs entrent dans la cavité derrière le parement, ils peuvent se déplacer le long de l'assemblage jusqu'à trouver une ouverture vers l'ossature ou autour des ouvertures
Porte-à-faux au-dessus des garages/porches : - Le vide isolé sous le plancher peut devenir une zone de nidification chaude et sèche - Un soffite lâche, un blocage manquant ou une solive de rive mal scellée permettent l'entrée et l'accès aux planchers intérieurs
Les maisons en rangée sont des structures verticales, et l'air en hiver compte. L'effet de cheminée fait entrer l'air en bas et le fait sortir en haut, souvent au niveau des soffites, des évents de toit et des jonctions du mur mitoyen au toit. Cet air chaud qui s'échappe peut agir comme une piste d'odeur et une source de chaleur.
Points faibles courants à la ligne de toit : - Espaces où le soffite rencontre le fascia, ou panneaux de soffite endommagés - Évents de toit sans grillage robuste (résistant aux animaux) - Espaces au sommet des séparations du mur mitoyen dans l'entretoit - Joints de solins aux noues et aux transitions mur-toit
À retenir : traiter la ligne de toit comme une zone d'exclusion. De petites ouvertures deviennent de gros problèmes en hiver.
Les problèmes de ravageurs en maison en rangée sont souvent des problèmes partagés.
Maisons en rangée en copropriété : les murs extérieurs, la toiture, la fondation et certaines parties du mur mitoyen sont souvent des “éléments communs”. Signaler tôt les défauts (grillages manquants, soffites endommagés, fissures de fondation) et demander une inspection et une exclusion coordonnées.
Rangées en pleine propriété (freehold) : chaque propriétaire contrôle son unité, mais les ravageurs ne respectent pas les limites de lot. Les meilleurs résultats surviennent quand les voisins immédiats inspectent, scellent et interviennent en même temps — sinon l'unité la moins protégée peut servir de réservoir.