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Also known as: Maison de plain‑pied, Bungalow d’après‑guerre, Maison « Victory Home » (1,5 étage), Maison de guerre (WHL), Maison « boîte à fraises »
Les bungalows favorisent les fourmis charpentières quand la maison reste humide : les barrages de glace ramollissent le fascia et le platelage de toiture, et un drainage défaillant garde la lisse et la solive de rive humides. Un crépi décollé peut cacher des voies protégées du sol vers la structure en bois—l’activité apparaît parfois loin de la vraie source d’humidité.
Voir les détails du ravageur →Dans les bungalows canadiens, le garage sert souvent de tête de pont : le sel de voirie abîme le joint inférieur de la porte de garage, puis les souris passent par des pénétrations non scellées dans le mur garage‑maison. Les évents de chambre froide, les éléments abandonnés (ex. tuyaux) et les isolants en vrac du grenier transforment de petits espaces en longs corridors.
Voir les détails du ravageur →Les lots d’après‑guerre sont riches en béton (trottoirs, perrons, entrées, patios). Avec les fissures et le vieillissement du crépi, les fourmis des pavés exploitent les micro‑vides, surtout derrière un crépi décollé et à la jonction fondation‑revêtement.
Voir les détails du ravageur →Les grands avant‑toits, les évents de soffite et les trous d’évacuation de brique créent de nombreuses cavités abritées. Quand le fascia/soffite est ramolli par l’humidité (ou que les grillages manquent), les guêpes jaunes peuvent établir des nids difficiles à repérer depuis le sol.
Voir les détails du ravageur →Dans les Victory Home à 1,5 étage, les vides derrière les murets (knee walls) et les cavités de toiture sont des sites classiques d’hivernage pour les mouches à grappes. Au printemps, le soleil réchauffe le toit, elles se réveillent et entrent dans les pièces par de petits jours autour des plinthes, prises et moulures.
Voir les détails du ravageur →Les puits de fenêtre qui accumulent des feuilles humides et des débris deviennent un habitat abrité pour les perce‑oreilles. Avec le gel‑dégel, un puits peut se décoller de la fondation et laisser entrer terre et eau—puis les perce‑oreilles et d’autres espèces qui aiment l’humidité migrent à l’intérieur par le cadre de fenêtre.
Voir les détails du ravageur →La jonction fondation‑bois (semelle → mur → lisse d’assise → solive de rive) est l’endroit où un bungalow canadien « fuit » souvent en premier—eau, air, puis ravageurs. Dans les maisons de guerre et d’après‑guerre, cette zone est fréquemment un assemblage de charpente d’origine, de travaux de fondation ajoutés plus tard et de décennies de tassement.
Pourquoi ça échoue dans les maisons anciennes : - Certaines maisons WHL/Victory ont d’abord été posées sur des supports temporaires, puis levées pour ajouter un sous‑sol, créant une longue jonction imparfaite - Beaucoup de constructions des années 1950 n’ont pas de joint continu (rupture capillaire) sous la lisse, ce qui laisse l’humidité remonter dans la lisse et la solive de rive - Le gel‑dégel et les mouvements de sol ouvrent des micro‑espaces difficiles à voir
Ce qu’il faut rechercher : - Jour visible ou espaces entre le béton et le bois (de très petits espaces suffisent aux fourmis et aux souris) - Taches foncées ou bois ramolli à la solive de rive / lisse d’assise (humidité d’abord, ravageurs ensuite) - Frass de fourmis charpentières (sciure grossière avec fragments d’insectes) - Traînées de fourmis sortant derrière le crépi ou entre les joints de blocs - Dans les zones localisées de termites : des tubes abrités peuvent être cachés par un crépi décollé—un spécialiste peut être requis
Détail de construction : Les pratiques modernes ajoutent une vraie rupture capillaire (joint de seuil) et rendent étanche à l’air la solive de rive. La prévention la plus efficace ici, c’est le drainage et l’assèchement : éloigner l’eau des fondations et garder la solive de rive sèche.
Le crépi (parging) est l’enduit cimentaire appliqué sur la partie de fondation au‑dessus du sol. Sur les bungalows des années 1940–1970, c’est courant—et dans les climats de gel‑dégel, il finit souvent par se décoller.
Le problème de la cavité cachée : Quand le crépi se délamine, il peut rester « beau » en façade tout en créant un mince vide vertical derrière. Les fourmis (surtout les fourmis des pavés) utilisent ce vide comme un escalier protégé du sol jusqu’à la lisse ou aux trous d’évacuation de brique—à l’abri des intempéries et hors de vue.
Test terrain (sans outil spécial) : - Taper le crépi : une zone saine sonne sec; une zone décollée sonne creux - Chercher des fissures verticales fines et des sections qui « bougent » au toucher - Observer si les fourmis sortent au bas du crépi plutôt que d’une fissure évidente
Stratégie de correction : Retirer les sections lâches, réparer les fissures sous‑jacentes au besoin, puis refaire le crépi avec une bonne adhérence. Combiner la réparation avec un bon drainage et un bon nivellement pour éviter de piéger l’eau.
Le drain français (drain de semelle / drain de fondation) est le drainage périphérique au niveau des semelles. Dans beaucoup de bungalows des années 1950–1960, il s’agissait de tuiles d’argile en sections courtes; certaines maisons ont aussi du tuyau en fibre bitumineuse (souvent appelé Orangeburg). Avec le temps, ces matériaux peuvent se déplacer, s’écraser ou se remplir de limon et de racines.
À quoi ressemble une défaillance : - Taches d’eau ou efflorescence à la jonction mur‑plancher - Odeur de moisi ou déshumidificateur “en permanence” - Pompe de puisard qui fonctionne anormalement (ou absence de puisard si le drain allait vers l’égout pluvial) - Puits de fenêtre qui retiennent l’eau après pluie/fonte (souvent raccordés au drain)
Pourquoi c’est important pour les ravageurs : Un pied de fondation humide garde la lisse/solive de rive humide et augmente l’humidité du sous‑sol—des conditions idéales pour les fourmis charpentières (bois mouillé), les lépismes/centipèdes et d’autres espèces qui aiment l’humidité. Dans les zones localisées de termites, une humidité persistante au pied de fondation augmente aussi le risque (un spécialiste est requis).
Prévention à meilleur rendement : Commencer au‑dessus du sol : rallonger les descentes pluviales, corriger le nivellement, garder les gouttières propres, et empêcher l’eau du toit d’alimenter la zone des semelles. Si les symptômes persistent, une évaluation du drainage vaut souvent plus qu’un traitement « à l’aveugle ».
Les puits de fenêtre de sous‑sol sont de petits systèmes : puits + drain + fenêtre. Au Canada, le gel‑dégel les fait souvent échouer par mouvement plutôt que par simple vieillissement.
Pathologies courantes : - Un sol saturé gèle et colle au puits (adfreeze) puis le soulève, ce qui le détache graduellement de la fondation - L’espace laisse entrer terre et eau de fonte, bouche le drain et transforme le puits en aquarium - L’eau stagnante pourrit le cadre/bois de fenêtre et crée du « bois mou » exploitable par les fourmis charpentières
Ce qu’il faut rechercher : - Un espace visible entre le puits et la fondation, ou des traces montrant que l’eau contourne le joint - Feuilles et débris compostés au fond (les perce‑oreilles et cloportes l’adorent) - Un puits qui retient l’eau après la pluie - Puits/couvercles en plastique fissurés dans les grands froids; puits galvanisés rouillés qui se déforment
Stratégie de correction : Garder les puits propres, vérifier que le drain est libre, et utiliser un couvercle rigide bien ajusté (tout en gardant une ventilation). Si le puits se décolle, le ré‑ancrer et le resceller avant que le cadre de fenêtre devienne le point faible.
Une caractéristique très canadienne—surtout en Ontario et au Québec—est la chambre froide (cantina / cave à légumes), souvent située sous le perron avant. Son plafond est l’intrados de la dalle extérieure du perron, ce qui crée un pont thermique important.
Pourquoi ça devient un point chaud d’humidité et de ravageurs : - L’air chaud et humide du sous‑sol passe par une porte mal étanche et condense/givre sur le béton froid - Lors des redoux, le givre fond et « pleut » dans la pièce, alimentant moisissures et humidité - La chambre froide doit être ventilée vers l’extérieur (souvent deux petits évents près du sol); des grillages faibles se font ronger facilement par les souris
Ce qu’il faut rechercher : - Traces de condensation/givre au plafond de la dalle - Grillages d’évents rouillés, corrodés ou rongés - Porte intérieure à âme creuse (fréquente) sans coupe‑froid - Excréments sur les tablettes; beaucoup d’araignées comme indice d’humidité
Meilleures corrections : Remplacer les grillages par un treillis galvanisé rigide (mailles 6 mm / 1/4"), garder les évents dégagés et rendre la porte étanche avec un seuil. L’objectif est de contrôler les fuites d’air (donc l’humidité) et d’assécher la pièce, pas de la « réchauffer ».
Beaucoup de bungalows canadiens ont un grenier difficile à inspecter près des débords, et il contient souvent des isolants hérités.
Matériaux fréquents : - Sciure/copeaux (ancien/ajouté) : organique et rétenteur d’humidité; une fuite peut créer des conditions de « bois en décomposition » appréciées par les fourmis charpentières - Vermiculite (années 1940–1980) : granuleuse et brillante; les rongeurs y creusent facilement; la traiter comme potentiellement amiantée jusqu’à preuve du contraire—ne pas la déranger - Mousse UFFI (années 1970–1980) : les souris y creusent des tunnels; une poussière jaune près des plinthes peut être un indice
Lien avec les barrages de glace : Les fuites d’air chaud (trappe de grenier, luminaires, tête de mur) font fondre la neige sur le toit. L’eau regèle aux débords froids et remonte sous les bardeaux. Le fascia et le platelage de toiture sont souvent les premiers à ramollir—un point d’entrée idéal pour les fourmis charpentières.
Sécurité d’inspection : Si vous voyez de la vermiculite, ne « fouillez » pas pour chercher des excréments. Inspection visuelle seulement, et envisager un test d’amiante avant tout travail.
Les bungalows ont beaucoup de bord de toit par rapport à leur surface habitable : de petites défaillances aux débords deviennent vite des problèmes. En hiver, le soffite/fascia est aussi la première victime des barrages de glace causés par des pertes de chaleur au grenier.
L’anatomie : - Fascia (planche de rive) : planche verticale au bord du toit qui retient les gouttières - Soffite : surface horizontale sous le débord de toit - Canal F : pièce de finition qui retient les panneaux de soffite - Larmier : solin métallique qui dirige l’eau vers la gouttière
Vulnérabilités propres aux bungalows : - Une faible pente de toit et une neige épaisse peuvent bloquer la ventilation aux débords - Les fuites d’air chaud (trappe de grenier, luminaires) alimentent les barrages de glace; l’eau de refoulement pourrit fascia et platelage - La pourriture ouvre des espaces pour les guêpes jaunes, les fourmis charpentières (et parfois la faune) vers le grenier - Des grillages manquants aux évents laissent entrer les insectes
Ce qu’il faut rechercher : - Taches d’eau aux bords des plafonds ou dans les garde‑robes sous les débords - Fascia mou ou gouttières affaissées - Panneaux de soffite endommagés ou grillages manquants
Détail de construction : Garder les évents dégagés avec des déflecteurs, sceller à l’air la trappe de grenier et les têtes de mur, et garder gouttières/descentes propres pour éviter d’alimenter le cycle des barrages de glace.
Si votre « bungalow » est en réalité une Victory Home à 1,5 étage, les vides derrière les murets (knee walls) sont une des zones d’inspection les plus payantes.
Pourquoi ce vide attire les ravageurs : - L’isolant était souvent posé au plancher du vide (ou lâchement derrière le muret) sans barrière d’air continue - L’espace devient une zone tampon : plus chaude que l’extérieur, plus froide que l’espace habité - Les mouches à grappes et certaines guêpes y hivernent; les souris peuvent y nicher près des chambres
Ce qu’il faut rechercher : - Espaces aux soffites et retours de toiture, surtout près des toits de perron et lucarnes - Apparition printanière de mouches à grappes dans les chambres à l’étage - Excréments ou nids dans les espaces de rangement des débords
Accès + étanchéité : Quand c’est possible, sceller à l’air et isoler le muret comme une vraie limite extérieure (panneaux rigides + joints scellés) et garder la ventilation de soffite dégagée avec des déflecteurs.
Le mur entre un garage attenant et l’espace habitable est une barrière critique contre les ravageurs—et souvent compromise. Au Canada, le sel de voirie accélère la dégradation des joints et quincailleries au seuil du garage.
Où les défaillances commencent : - Un joint inférieur usé (et un rail inférieur corrodé) laisse un espace continu au niveau du plancher - Les coins de l’ouverture et le bord de la dalle fissurent avec le gel‑dégel - Le mur garage‑maison a souvent des pénétrations non scellées (gaz, électricité, aspirateur central, câbles)
Pourquoi le garage amplifie la pression : - Graines pour oiseaux, nourriture pour animaux et ordures entreposées - Chaleur en hiver provenant du mur de la maison - Espace abrité où les ravageurs peuvent s’installer avant d’entrer
Détail de construction : Le mur garage‑maison doit avoir un placoplâtre ignifuge (5/8" Type X) et une porte à âme pleine avec coupe‑froid et balai de porte. Sceller les pénétrations avec des matériaux appropriés (souvent un scellant coupe‑feu dans cet assemblage).
Les bungalows d’après‑guerre gardent souvent des éléments « vestigiaux » qui ne servent plus, mais agissent encore comme des ouvertures dans l’enveloppe.
Boîte à lait / trappe à lait (années 1950) : Une ouverture cadrée avec une mince porte. Même barrée, elle fuit l’air et peut servir de site de nidification dans la cavité entre la porte intérieure et extérieure.
Tuyau de remplissage de mazout abandonné : Un tuyau d’acier de 2" qui traverse la fondation devient un tunnel pour les souris s’il n’est pas bouché (ou si le bouchon est rouillé/absent) à l’une des extrémités.
Quoi faire : - Bloquer et isoler la cavité de la boîte à lait de façon permanente, puis sceller le pourtour (métal + mousse/calfeutrant) - Boucher les tuyaux de mazout avec un bouchon métallique fileté et sceller autour de la pénétration; confirmer que l’extrémité intérieure est aussi fermée - Traiter toute pénétration de fondation inutilisée comme un point d’entrée jusqu’à preuve du contraire